Un processus de réparation irréversible

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Victime de lourdes maltraitances éducatives dans l’enfance et l’adolescence, j’ai également dû subir des années d’agressions sexuelles diverses, de la part de plusieurs proches. De nombreux blocages mentaux, affectifs et physiques se sont installés, dans un grave déni familial et dans la détresse d’une marginalisation catastrophique.

Il y a presque sept ans, j’ai été pris en charge dans une grande générosité par Gérald Brassine qui m’avait annoncé et expliqué que la parole donnée à l’inconscient provoquerait un processus de réparation irréversible dont certains résultats seraient immédiats et d’autres plus lents, à moyen et à long terme.

Certains blocages physiques (douleurs fantômes) et certaines angoisses psychologiques se sont effectivement dénouées, de manière spectaculaire, dès les premières sessions du traitement.

À moyen terme, d’autres libérations mentales se sont aussi révélées, qui me permirent un accès au bonheur en trouvant, de façon inespérée, une vraie cohérence identitaire et une détente paisible.

Dernièrement, j’ai pu constater encore avec surprise de grandes améliorations au niveau psychique et une convalescence physique très importante, dont un renouveau vital de l’ensemble du métabolisme.

Depuis une dénonciation traumatique de l’un des agresseurs criminels (silence de l’Église), à l’âge de douze ans, je vivais baigné dans des sentiments très négatifs et dans une profonde mésestime de moi-même. Le développement de ma vie sociale et mon essor professionnel en ont été fortement affectés. Après des périodes de scarifications puis une tentative de suicide, je connaissais une obsession suicidaire liée à des injonctions de mort. Des addictions y étaient rattachées qui me ramenaient toujours vers le bas et vers une incontournable confusion mentale, source de nombreux complexes.

J’ai dû attendre l’âge de 65 ans pour en être quitte mais, pour une victime de la pédocriminalité et de l’abandon, cela reste un triomphe et une victoire : une espérance tellement lointaine que je n’osais même pas la formuler, vivant de fait dans une grande résignation et assumant d’être constamment déconsidéré par les milieux familiaux, principalement.

Je remercie ici, à nouveau, Gérald Brassine pour son professionnalisme et pour son intérêt profond pour les survivants, et je témoigne de mon admiration pour sa technique de la Psychothérapie réassociative du trauma (PTR).

 

Mons (Belgique), le 25 juin 2017

G.Pascal Roucour

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