Les Traumas chocs

Quand on parle de « trauma » ou d’ « état de stress post-traumatique » on pense aux conséquences d’incidents violents, brutaux et inattendus, bien délimités dans le temps.

On évoque les séquelles d’agressions, braquages, les effets de viols et abus sexuels, d’accidents de la route, d’avion, etc.

On pense aussi aux chocs face aux décès de proches, aux conséquences d’accidents survenus pendant les accouchements, aux avortements, fausses couches, morts prématurées de tout petits…

Aux faits de guerre, évidemment, aux catastrophes naturelles, aux attentats et même à leurs répercutions médiatiques répétées …

 

Au moment du choc la personne plonge en hypnose

Tous ces évènements plongent subitement la personne en état d’hypnose, elle se retrouve de cette manière « protégée », retranchée de la réalité violente grâce à des phénomènes hypnotiques variés : anesthésie physique et émotionnelle, amnésie, dissociations diverses (dont l’apparition ultérieure de souffrances psychosomatiques), etc.

Ces phénomènes qui s’imposent à la personne, avec force, pour la protéger d’un moment précis, peuvent s’installer sur le long terme et se figer au plus profond d’elle même, créant un désordre permanent (ESPT).

Ils ressurgissent sous la forme de symptômes divers pour lesquels, très souvent, on ne fait pas le lien avec l’incident traumatique.

 

Les « équivalents traumatiques »

Mais il y a une autre catégorie de « blessures profondes et persistantes » qu’il est important de considérer aussi comme traumas. Nous les appelons « les équivalents traumatiques ». Ce type de trauma, moins spectaculaire peut-être, est engendré par des vécus néfastes et répétés sur une longue période. Ils font penser au « supplice de la goutte chinoise ».

Ils ont des conséquences tout aussi dramatiques et aboutissent à un état de stress post-traumatique tout à fait identique à celui rencontré dans les cas décrits précédemment. Ces « équivalents traumatiques » se contractent sur le long terme.

Une personne peut, par exemple, en souffrir et en subir toutes les conséquences désastreuses en étant constamment dévalorisée et humiliée dans une relation de couple, en étant diminuée et rabrouée par sa famille… en cas de harcèlement au travail, à l’école, etc.

 

Se remémorer fait mal

Il est important de considérer que ces deux formes de traumas, qui laissent des traces symptomatiques extrêmement importantes et similaires, ne se soignent pas par les thérapies verbales classiques. Ce n’est pas qu’en parler ne sert à rien : cela a plutôt tendance à augmenter la souffrance.

Raconter, se remémorer, remet une fois de plus en état de choc, fait revivre l’horreur ou l’impuissance…

On pousse là où ça fait mal. On appelle cela la victimisation secondaire !

 

Opérer rapidement et avec tact les transformations utiles au bonheur du patient

L’hypnose permet de retourner au bon niveau, juste là où ont été imprimés les traumas.

Un état modifié de conscience, doublé d’un mode conversationnel respectueux et bien conduit, permet d’opérer tout en douceur – grâce à des phénomènes hypnotiques protecteurs – les changements nécessaires sur les traces apparemment indélébiles des traumas.

 

Étonnamment efficace !

Les traumas et les « équivalents traumatiques » se soignent alors en quelques séances seulement, au grand étonnement et bonheur des patients eux-mêmes !

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