Petit témoignage de mon expérience de l’hypnose conversationnelle

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J’ai connu cet été un véritable passage « à vide » suite à une multitude d’évènements survenus coup sur coup, et ceci après une épreuve professionnelle longue et épuisante (8 ans). Je me trouvais vraiment « au fond du trou », et ceci pour de multiples motifs. Suite à un burnout professionnel, j’avais reçu un suivi en thérapie conventionnelle qui avait permis de tenir, mais pas de se soigner et se protéger.

Sur conseil de mon médecin, j’ai pris contact avec l’Imheb qui compte tenu des vacances m’a conseillé de rencontrer Muriel Fourmaintraux, thérapeute formée à l’hypnose conversationnelle. Mon médecin m’avait parlé d’une thérapie courte.

Avant d’expérimenter cette technique, en tant que scientifique que je suis, j’avais « des doutes ». Chez quel « magicien » mon médecin traitant m’avait il envoyé ?

Mais contrairement à mon préjugé, dès le premier entretien j’ai ressenti une sorte de désensibilisation mentale du problème ayant fait l’objet de la séance et à l’origine du burn out huit ans auparavant.

Ce qui est extraordinaire, c’est qu’alors que l’on parle d’hypnose, toute une série d’images générées par l’échange avec le thérapeute sont mémorisées. Elles désensibilisent de manière durable. Il n’est nulle part question d’une prise de pouvoir de la part du thérapeute, mais bien d’un échange visant à stimuler l’imagination et l’inconscient.

Puis, quelques séances d’une durée de 1h30 à deux heures ont suivi pour faire le même travail sur les autres sources de problèmes et d’angoisse. Et ici aussi, le miracle s’est produit. J’ai retrouvé la possibilité de m’investir et aussi de parler à des personnes à l’origine de mes problèmes.

Après cinq séances, j’ai retrouvé une sérénité, et j’ai développé des protections personnelles contre les attaques de personnes « néfastes » et manipulatrices qui savent par quel coté attaquer (et qui le font sans aucune réserve). Et cette sérénité est durable puisque plus d’un mois après, j’ai pu retrouver le goût de bricoler et de faire des choses.

Et ce qui est tout à fait surprenant, c’est que si le patient joue le jeu franchement et s’y investit, la thérapie par l’hypnose conversationnelle, bien qu’extrêmement fatigante, est même amusante car elle fait rentrer dans un imaginaire dont la personne est au départ totalement ignorante. Et cela passe par des scénarios dignes de Harry Potter, de James Bond et d’autres encore.

Mais en final, après cinq rencontres (dans mon cas), c’est sur deux pieds que l’on ressort de l’expérience et surtout des soins.

Après cette découverte, j’ai tenu à partager cette expérience avec le médecin du travail qui avait suivi le burnout subi il y a huit ans.

Merci encore pour cette thérapie « express » et tout à fait efficace.

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