Désamorcer l’agoraphobie et me reconnecter à la vie

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par la Psychothérapie du Trauma Réassociative (PTR)

Sarah Sauce, patiente en PTR

Désamorcer l’agoraphobie et me reconnecter à la vie

 

J’ai eu la chance de rencontrer Gérald Brassine à une période où j’étais submergée par l’angoisse. Sortir de chez moi, accueillir mon compagnon, mes amis , même dormir… tout était devenu source de tension. Je prenais du Xanax chaque soir pour dormir.

La première séance de PTR a été un vrai tournant. En quelques jours, j’ai retrouvé un sommeil profond sans médicament, j’ai repris des activités simples que j’évitais depuis longtemps, et j’ai pu sortir marcher seule, sans panique. J’ai même arrêté le Xanax du jour au lendemain, sans difficulté.

La deuxième séance m’a permis de remonter à des souvenirs très anciens, liés à l’enfance, à des figures parentales exigeantes, à une perte précoce de liberté. J’ai compris combien ces expériences avaient façonné mon rapport à l’extérieur. Et pour la première fois, j’ai ressenti une liberté mentale profonde, un vrai plaisir à me projeter dans la vie.

Gérald Brassine m’a accompagnée avec une écoute rare et une méthode d’une puissance exceptionnelle. Grâce à la PTR, je retrouve enfin le goût de vivre, en confiance. C’est une rencontre qui a changé ma vie.

 

Je n’ai pas de mot plus juste que celui de transformation pour décrire ce que j’ai traversé depuis mes séances de PTR avec Gérald Brassine. Moi qui étais enfermée dans l’agoraphobie, rythmée par l’anxiété, la peur de sortir, de ne pas contrôler, de m’éloigner de chez moi. Je vivais avec la peur, et puis… mon corps s’est mis à respirer à nouveau.

Lors de la première séance, j’ai ressenti une libération intense, presque brutale. Nous avons travaillé sous hypnose sur les figures maternelles oppressantes qui ont marqué mon enfance : ma mère et ma belle-mère, deux femmes psychiquement instables, exigeantes, dures, peu aimantes. Je les ai éliminées symboliquement. J’ai aussi pu commencer à ressentir dans mon corps l’espace que prenait la paix.

La deuxième séance m’a permis d’aller encore plus loin. Nous avons travaillé sur la blessure du divorce de mes parents. Mon père est parti, et moi, je suis restée avec ma mère. J’ai exprimé la colère, la tristesse, le sentiment d’abandon. Nous avons également résolu le deuil inachevé, quatre ans après le décès de mon père, ce qui m’a permis de ressentir une paix et une réconciliation profondes. Puis j’ai pu visualiser une scène magnifique : mon père aujourd’hui, dans un champ, avec mon fils, faisant de la détection de métaux comme il aimait tant. Je les ai vus complices. Il ne m’en voulait pas. Il était là. J’étais en paix.

Un souvenir ancien, très enfoui, est remonté : une nourrice me donnait du sirop pour dormir, du Nopron, j’étais encore bébé. Mon corps s’en est souvenu : ma tête tombait, mes muscles se relâchaient, je n’avais plus de volonté. Mon thérapeute m’a expliqué que cette mémoire corporelle pouvait être à l’origine de mon agoraphobie — une peur enracinée dans la perte de liberté, dans une dissociation précoce. J’ai compris.

Nous avons symboliquement détruit la maison de mon enfance, lieu de trop de souffrances. Et j’ai pu me projeter, pour la première fois, en vacances à 700 km, sans angoisse, sans tension, uniquement du plaisir.

La troisième séance a marqué un autre cap. Cette fois, nous avons travaillé sur deux accidents : l’un vécu dans l’enfance, vers mes 7 ou 8 ans, et l’autre plus récent, à l’âge adulte, qui avait ravivé mes angoisses. L’ambiance a été étonnamment douce et joyeuse : nous avons même ri. Ce qui est incroyable dans la PTR, c’est cette capacité à explorer l’intime, les blessures profondes, sans douleur, et à en ressortir avec un sentiment de légèreté. Ce matin-là, je me suis sentie comme après une bonne nuit de sommeil, sereine, apaisée, avec la sensation d’avoir été réconciliée avec moi-même.

Depuis cette troisième séance, je ressens une neutralité incroyable face aux événements douloureux. Mon quotidien s’apaise. Même si, après chaque séance, je reste encore deux ou trois jours un peu à fleur de peau, le retour à l’équilibre est plus rapide et plus profond. Je suis profondément reconnaissante d’avoir pu croiser Gérald Brassine, et de bénéficier de son talent et de cette magie simple et puissante qu’est la PTR.

Grâce à lui, je me réconcilie avec ma vie, mon corps, mon histoire. Et je sais que ma liberté ne fait que commencer.

 

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